Le choix de l’école en cybersécurité à Paris où vous ferez vos études ne se fait pas arbitrairement. C’est toute votre carrière qui est en jeu ! Il y a des choses qu’il ne faut surtout pas faire si vous souhaitez soigner votre parcours : penser que le proximité géographique est un critère prioritaire ; être convaincu que la reconnaissance du diplôme par l’Etat n’est pas à prendre en compte ; ne pas se préoccuper du contenu du programme ; préférez la théorie à la pratique et choisir son école sur ce principe ; ne pas se préoccuper des débouchés ; minimiser l’importance des certifications ; sous-évaluer le rôle de ses objectifs personnels.
Erreur 1 : Se baser uniquement sur la proximité géographique
Vous risquez de passer à côté d’opportunités académiques et de programmes d’excellence. Pour éviter cela :
Analyser la qualité de l’établissement avant d’accorder de l’importance à la localisation
Le programme pédagogique doit couvrir tous les aspects techniques de la cybersécurité : cryptographie, analyse de vulnérabilités, test d’intrusion, gouvernance des risques et réponse aux incidents de sécurité. Les formateurs doivent posséder une expérience concrète du terrain. Ils devraient être issus d’entreprises spécialisées dans la protection des systèmes d’information.
Reposez-vous également sur les partenariats avec des entreprises. Ces collaborations permettent aux étudiants d’accéder à des stages et des opportunités d’alternance dans des entreprises exigeantes.
Jetez un coup d’œil sur les réseaux d’écoles
Des établissements comme Ynov disposent de campus dans plusieurs grandes villes françaises. Si le programme de formation de campus le plus proche de votre domicile répond à vos attentes professionnelles, vous pouvez le choisir. Cette façon de procéder vous permet également de choisir une ville qui dispose d’un cadre de vie agréable et des opportunités de stages dans le secteur de la cybersécurité.
Erreur 2 : Ignorer la reconnaissance du diplôme
Il y va de votre employabilité et de votre évolution de carrière.
Un diplôme obligatoirement reconnu par l’Etat pour les étudiants post-bac
Les étudiants qui intègrent une formation après le baccalauréat doivent privilégier un bachelor ou un cursus de niveau Bac+5 reconnu par l’État. Recherchez les établissements proposant des titres RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles) de niveau 6 ou 7. Ils doivent proposer des formations accréditées par la Commission des Titres d’Ingénieurs ou enregistrées au RNCP. La crédibilité académique et professionnelle est essentielle dans ce milieu.
Critères à prendre en considération par les adultes en reconversion
Les professionnels en reconversion vers les métiers de la sécurité informatique doivent vérifier que le titre professionnel visé est éligible au Compte Personnel de Formation (CPF). Cette éligibilité, en plus de faciliter le financement de la formation, est la preuve de sa reconnaissance par l’Etat.
Assurez-vous également que les recruteurs du secteur valorisent le diplôme. Pour ce faire, lisez les retours d’anciens étudiants et consultez les taux d’insertion professionnelle.
Erreur 3 : Ne pas analyser le contenu du programme
C’est dans le programme que vous pouvez évaluer le sérieux d’une école de cybersécurité parisienne. En plus, en analysant le programme, vous saurez si les compétences que vous allez acquérir vous permettront d’atteindre vos objectifs professionnels.
Il faut beaucoup de pratique, mais la théorie n’est pas à négliger
Un programme de qualité en cybersécurité doit combiner enseignements théoriques et applications pratiques. Les cours théoriques couvrent les fondamentaux de la sécurité informatique, la cryptographie, les normes de sécurité et les aspects juridiques.
Les travaux pratiques portent sur les tests d’intrusion, les analyses de malwares, les exercices de réponse à incident et les simulations de cyberattaques. Vérifiez la présence de projets personnels dans le cursus. Ils permettant aux étudiants de développer une expertise dans un domaine. Ces projets favorisent l’innovation et l’autonomie en plus de permettre la création d’un portfolio professionnel que les recruteurs vont apprécier.
Les besoins personnels ne doivent pas être négligés
Analysez la correspondance entre vos aspirations professionnelles et les spécialisations proposées par l’établissement. Certaines écoles privilégient la cybersécurité offensive (tests d’intrusion, ethical hacking), d’autres se concentrent sur la défense (analyse de logs, détection d’incidents), la gouvernance (gestion des risques, conformité réglementaire) ou encore la forensique numérique.
Erreur 4 : Sous-estimer l’importance de la pratique
Les employeurs recherchent des profils immédiatement opérationnels, capables d’appliquer concrètement les concepts théoriques qu’ils ont appris.
Les stages et l’alternance sont importants dans une formation en cybersécurité
Privilégiez les établissements qui imposent à leurs élèves des stages longs de plusieurs mois. Ces stages permettent aux étudiants de faire une immersion complète dans le milieu professionnel de la cybersécurité. L’alternance est aussi avantageuse pour ces futurs experts. Elles combinent enseignements académiques théoriques et expérience terrain sur des projets d’envergure. Ce rythme facilite l’acquisition de compétences nécessaires en situation professionnelle et améliore les chances d’embauche à l’issue de la formation.
Dans l’école de votre choix, vous devez avoir accès à un cyber-laboratoire équipé d’outils professionnels. Ces espaces sont destinés à la réalisation d’exercices pratiques en conditions réelles : simulation d’attaques, analyse de vulnérabilités, mise en place de solutions de sécurité et tests de résistance des systèmes d’information.
Les partenariats avec les entreprises sont essentielles pour une école qui valorise la pratique
Ce sont des entreprises spécialisées en cybersécurité dont il est question ici. Grâce à ces collaborations, vous pouvez être sûr que les enseignements dispensées vous fournissent des connaissances utiles aux entreprises. Vous pouvez également être certain que le programme est constamment actualisé.
Enfin, vous avez accès à des opportunités professionnelles. Les entreprises partenaires interviennent souvent directement dans les formations en organisant des conférences, en lançant des projets collaboratifs et en encadrant les stages.
Erreur 5 : Oublier de vérifier les débouchés
Ici, il s’agit du retour sur investissement de votre formation.
Quels sont les indicateurs d’insertion professionnelle ?
Prenez connaissance du taux d’insertion professionnelle des diplômés. L’étudiant devrait avoir décroché un emploi dans les six mois suivant l’obtention du diplôme. Les meilleures écoles de cybersécurité affichent des taux supérieurs à 90%. Là, il n’y a aucun doute à avoir : la formation dispensée satisfait les besoins du marché. Analysez également le type de postes occupés par les anciens élèves : ingénieur cybersécurité, consultant en sécurité informatique, analyste SOC, architecte sécurité ou responsable de la sécurité des systèmes d’information. Plus il est varié, plus la formation est polyvalente.
Quelles sont les rémunérations dans le secteur et l’évolution de carrière que l’on peut espérer ?
En cybersécurité, un profil junior peut espérer une rémunération comprise entre 35 000 et 45 000 euros bruts annuels à Paris. Il évolue rapidement vers 45 000 à 70 000 euros après quelques années d’expérience. Les profils seniors atteignent 80 000 à 100 000 euros.
Erreur 6 : Négliger les certifications professionnelles
Les certifications professionnelles attestent de la possession de compétences techniques dans un domaine précis (une spécialisation en quelque sorte). Elles offrent à ceux qui les détiennent un avantage concurrentiel sur le marché de l’emploi.
Certifications techniques incontournables
Les certifications CEH (Certified Ethical Hacker) et CISSP (Certified Information Systems Security Professional) sont très demandées par les employeurs. Le CEH est axé sur les compétences offensives. Il forme des spécialistes des tests d’intrusion et de l’analyse de vulnérabilités. Le CISSP couvre la gestion globale de la sécurité de l’information. Il s’adresse aux profils expérimentés.
Envisagez aussi de décrocher l’OSCP (Offensive Security Certified Professional) pour devenir un as du pentesting avancé et la GCIH (GIAC Certified Incident Handler) pour passer maître dans la gestion d’incidents. Vérifiez que l’école vous prépare à ces certifications dans son programme ou a mis en place des modules de formation.
Reconnaissance par les recruteurs
Inscrivez-vous dans des établissements dont les programmes préparent aux certifications courtisées par les recruteurs. Des écoles affichent des taux de réussite élevés aux examens de certification : la qualité de leur préparation ne fait donc aucun doute. Ces certifications facilitent l’accès à des postes spécialisés et vous permettent d’avoir facilement des augmentations de salaire.
Erreur 7 : Ne pas tenir compte de son profil et de ses objectifs
Lorsque vous faites votre choix, vous devez toujours prendre en considération en même temps votre profil personnel, vos objectifs de carrière et les caractéristiques de la formation.
Que faire après le bac ?
Les étudiants issus du baccalauréat général ou technologique doivent rechercher des formations qui ont mis en place un socle solide en informatique et mathématiques. Il leur faut des cycles préparatoires pour permettre une acquisition des fondamentaux techniques en cybersécurité. Un cursus de cinq ans offre une progression pédagogique adaptée aux débutants dans le domaine technique.
Évaluez votre appétence pour le type de cours : aspects théoriques ou pratiques de la cybersécurité. Certains profils préfèrent les formations très techniques axées sur le développement et l’exploitation de vulnérabilités. D’autres privilégient les approches managériales qu’implique la gestion des risques et de conformité aux règlements.
Quelle reconversion professionnelle opérer ?
Les professionnels en reconversion doivent sélectionner des formations adaptées à leurs contraintes personnelles : formation initiale, alternance, formation continue ou enseignement à distance. L’objectif est de pouvoir concilier formation et contraintes professionnelles ou familiales.
Les titres professionnels de courte durée (6 à 12 mois) conviennent à ceux qui disposent déjà d’une base technique en informatique. Les formations longues (2 à 3 ans) sont plutôt destinées aux candidats qui souhaitent une reconversion complète avec acquisition de l’ensemble des compétences techniques.